• Les heures qui viennent vont être déterminantes pour Israël, dont les civils vivent depuis plusieurs années sous les tirs de ceux que la presse francophone qualifie de "militants".

     

    Gaza et La virginité du Hamas

     

    Ce samedi, une cinquantaine d’associations pro-Hamas ont défilé dans les rues de France pour soutenir leurs amis dans le besoin.

    Il faut noter cependant que le Hamas en particulier et que Gaza en général ne sont pas si sans défense que cela. Cela fait des années qu’ils entreposent des armes perfectionnées reçues d’Iran et d'autres factions par la frontière avec l’Égypte.

    Ces armes passent par les tunnels de contrebande utilisés également pour importer des voitures de luxe, au grand dam des concessionnaires légaux qui voient leurs chiffres d’affaires s’effondrer.

    L’internationale n’est pas le genre humain

    Il est piquant de constater que les organisations qui ont appelé à manifester ce samedi sont également celles qui prétendent militer contre le grand patronat, le capitalisme effréné, les milieux d’affaires, etc...

    Or, le Hamas présente toutes les caractéristiques d’une oligarchie richissime qui exploite sans vergogne la misère de ses concitoyens.

    Les dirigeants du Hamas vivent dans un luxe ostentatoire et composent la totalité des nouveaux riches de Gaza. Leurs enfants sont envoyés dans les meilleures universités à l’étranger.

    Lorsqu’ils étudient le Coran à l’université islamique, ils ont à leur disposition piscines et clubs hippiques.

    Leurs épouses hantent les centres commerciaux dont celui d’Al Andalousia sur la place Haidar Abdel Shafi.

    Dans ses 3.000 mètres carrés et sur trois niveaux, il bénéficie d'escalators, d’un atrium, de jets d’eau et de l’air conditionné. On y trouve des vêtements de marque, des cosmétiques, des fournitures de bureau, des jouets, des chaussures, des restaurants, des jeux d'arcades et même un cinéma.

    Dans le même temps, selon le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le nombre de familles gagnant moins de 1,2 dollar par jour est passé de 55 % à 70 %.

    Les enfants issus de cette population sont envoyés creuser les tunnels pour le compte des familles régnantes du Hamas et, pour le cas présent, utilisés comme boucliers humains  par les islamistes.

    Le Hamas n’a aucun intérêt à favoriser l’ouverture de sa frontière avec l’Égypte car un commerce légal avec le pays voisin, dirigé maintenant par la même mouvance idéologique, ruinerait la plupart de ses cadres dirigeants.

    Sharia mal tempérée

    Ces organisations françaises qui militent aujourd’hui contre l’intervention israélienne agissent en France contre l’homophobie et ont pris des positions radicales en faveur du mariage pour tous.

    Curieusement, ils se soucient fort peu du sort des homosexuels dans la bande de Gaza, où ceux-ci sont exécutés sommairement, et en public, c'est plus drôle.

    Ils sont souvent, et préalablement, torturés voire violés dans les geôles du mouvement islamiste avant leur mise à mort.

    Selon Human Rights Watch, le gouvernement du Hamas de Gaza a « intensifié ses efforts pour islamiser Gaza» qui ont été qualifiés par cette organisation de « répression de la société civile » et « de graves violations de la liberté individuelle ».

    Le Hamas a imposé des règles strictes aux femmes, opprimé les minorités, imposé la sharia et déployé la police religieuse pour faire respecter ces lois.

    Les femmes ne peuvent se baigner, ni découvrir leurs cheveux sous peine d’amende et parfois de brutalités.

    Dans un rapport de 2009, le Centre palestinien pour les droits de l'Homme dénonce les violations permanentes des droits de l'Homme dans la bande de Gaza et parle de « violations criminelles quotidiennes » dont la liberté de la presse.

    C'est ainsi qu'il peut retenir en toute illégalité 22 journalistes et les utiliser comme bouclier humain sans s'attirer les foudres de la presse bien-pensante. Il a muselé la presse locale, persécutant les journalistes du cru, et n'a jamais reçu la moindre observation à ce sujet. Perseverare diabolicum, il est vrai, mais ça paye parfois.

    C’est ce mouvement qui est défendu par les manifestants français, lesquels n’ont pas trouvé le temps de manifester contre le régime syrien depuis que celui-ci massacre son peuple y compris les palestiniens des camps en Syrie.

    Les analyses crapuleuses

    Depuis quelques jours, l’opération « pilier de défense » a été qualifiée par la plupart de nos commentateurs de manœuvre politicienne en vue des élections anticipées en Israël.

    Du Nouvel Obs à France Inter en passant par LCI et Libé, tous ces bons esprits dénoncent la fuite en avant de Netanyahu, coupable uniquement, selon eux, de vouloir préparer sa nouvelle majorité.

    Ces pauvres hères apportent ainsi la preuve de leur profonde méconnaissance du dossier israélo-palestinien.

    Car premièrement, la gauche israélienne ne pourrait, pas plus que la droite, supporter de telles atteintes à sa population civile sans réagir.

    Elle a d’ailleurs montré, dans un passé récent, qu’elle pouvait, elle aussi, entamer des guerres et réagir à toutes les agressions extérieures, comme celle du Hezbollah à l’été 2006.

    Elle n’est du reste pas la seule dans ce cas.

    Si une enclave ou une principauté bombardait quotidiennement l’Île-de-France ou la Vallée du Rhône, n’importe quel gouvernement français prendrait des mesures appropriées.

    Et, tout en regrettant les dégâts collatéraux, la population approuverait massivement.

    Si nos syndicalistes et membres d’EELC, PCF et consorts qui foulent le pavé aux cris de « Halte à l'agression » voyaient leurs maisons menacées par des tirs de roquettes, leurs enfants obligés de se coucher sous leur table à l’école en hurlant de terreur, nul doute qu’ils exigeraient que l’on élimine ces lanceurs de missiles.

    Ensuite, selon les derniers sondages, Netanyahu dispose, avec les accords entre partis, d’une majorité confortable pour gouverner à nouveau le pays.

    Il n’a donc pas besoin d’une intervention armée pour emporter les élections.

    IGV ou Indignation à Géométrie Variable

    Parmi les organisations signataires de l’appel à manifester contre ce qu’ils appellent l’agression israélienne, se trouvent les travailleurs tunisiens, marocains, algériens, les mêmes qui militaient contre les dictatures violentes et qui voyaient d’un bon œil une intervention armée contre leurs régimes sanguinaires lors des « printemps » arabes.

    Avec ces manifestations françaises, le PCF, EELV, NPA, MRAP et consorts redonnent une légitimité au Hamas, ce mouvement qui se situe aux antipodes des aspirations des populations arabes, celles qui ont renversé leurs régimes respectifs avant d’être noyées dans l’islamisme le plus rétrograde.

    Mais le Hamas a deux autres raisons pour provoquer l’affrontement.

    Les observateurs les plus obtus n’ont pu manquer de remarquer que la fréquence des tirs de missiles contre les civils israéliens a considérablement augmenté dès le lendemain de la visite du Qatar et ses fastueuses prodigalités.

    (A propos: le chèque du Qatar au Hamas en octobre dernier est moins important que ce qu’il a investi dans le football européen, notamment le PSG. Il serait bon de s’en souvenir).

    C’est que le Hamas a besoin de se refaire une virginité à propos du conflit syrien.

    Car celui-ci a profondément divisé le mouvement islamiste. Des combattants palestiniens s’affrontent également en Syrie, certains étant pro-Hassad, d’autres ayant résolument pris le parti des rebelles.

    Khaled Meshaal, chef du Hamas et hôte du régime Assad durant de longues années, est parti, la queue entre les jambes après avoir volontiers profité des largesses de la dictature alaouite.

    Cette profonde division entre palestiniens commençait à fissurer l’unanimité de facade de ce peuple, qui vient de prouver, une fois de plus, qu’il n’en est pas un.

    La deuxième raison, non relevée par les grands experts de nos médias, est la suivante: les régimes autoritaires arabes ont besoin d'un peuple palestinien "souffrant" pour détourner l'attention sur leurs propres manquements à la démocratie. Vieille technique utilisée depuis des décennies.

    Peinant à recoller les morceaux, le Hamas, avec cynisme et en totale collusion avec les dirigeants arabes, a donc décidé de ressouder les Palestiniens en sacrifiant sa population en déclenchant un conflit avec l’ennemi de toujours: Israël.

    Le Hezbollah et son allié indéfectible, le régime syrien, à la veille d’être mis en cause par la justice internationale dans le procès Hariri, avaient usé du même stratagème en déclenchant les combats de l’été 2006.

    Ce sont ces gens-là, ces régimes sanguinaires qu’EELV, le PCF et autres nostalgiques des dictatures ont choisi de soutenir en manifestant ce samedi.

    Les marches françaises de protestation n’ont pas mobilisé beaucoup de militants.

    Le gros de leurs troupes défilaient contre l’aéroport de Nantes. Quand on ne représente que 2 % du corps électoral, il faut savoir choisir ses priorités.

    Mais elles n'en restent pas moins inquiétantes pour l'avenir du débat démocratique en France.

    Pierre Lefebvre

    http://www.primo-info.eu/

    Je sais qu'on parle encore de la France, mais les situations en Belgique francophone sont quasi identiques, les médias, les politiciens et les associations bien-pensantes réagissent avec la même indignation à géométrie variable. De plus, je me pose la question suivante: Lorsque le Hamas fait pleuvoir des roquettes (800 pour 2012), personne ne réclame de cessez-le-feu. Mais lorsqu'Israël réplique, tout le monde s'entend pour en réclamer un. De toute façon, des trèves entre le Hamas et Israël, il y en a déjà eu, mais elles ont toutes été brisées par le Hamas dès qu'il avait réassemblé ses moyens...

    Quant aux bombardements de Tsahal, Israël fait preuve d'une grande précision car pour les 1000 missions jusqu'à ce jour, on ne décompte que 69 morts (dont des terroristes). Belle preuve de retenue.

    Et puis les images et films que nos médias nous servent sans discernement, comme par hasard tout de Gaza et rarement d'Israël, n'oubliez pas que tout est filmé par des caméramen palestiniens qui adorent faire de la mise en scène (cfr l'affaire Al-Durah) ou ré-utiliser des vielles photos http://jssnews.com/2012/11/18/alj-ora/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+JSSNews+%28JSS+News%29

    Sur ce, chers lecteurs avertis, je vous souhaite beaucoup de plaisir de recherche de la vérité en ces temps mouvementés.

    Tijl

    3008

     


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  • Obama va visiter le Myanmar (Birmanie). Pourquoi Diieu le Myanmar ? M'est avis qu'il veut se porter au secours de la minorité des Rohingyas, ses frères musulmans qui se font tailler des croupières par les autorités depuis qu'ils ont tenté de semer des troubles dans ce pays. Les musulmans terrorisent déjà la Thaïlande en tuant des moines bouddhistes et en brûlant des temples. Même stratégie partout dans le monde. Combien de dollars Obama va-t-il offrir pour que le gouvernement birman mette la pédale douce sur les musulmans ? Quelles menaces pourrait-il utiliser ? On ne le saura jamais exactement, mais on verra bien ça à l'attitude du gouvernement birman après le passage d'Hussein Obama.

    Tijl

    Obama veut visiter le Myanmar. Le Myanmar ? Tiens tiens !



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  • L’esclavage en terre d’islam
    Malek CHEBEL, Fayard éditeur

    Au terme d’une longue enquête, Malek Chebel dresse un constat accablant : l’esclavage a été et reste un fait musulman.

    (…) Ce n’est pas le vocabulaire qui manque en terre d’Islam pour parler de
    l’esclavage. Cette richesse sémantique tranche avec le mutisme qui entoure le phénomène. Un mutisme d’autant plus choquant, aux yeux de Malek Chebel, que l’esclavage a pris des dimensions considérables tout au long de l’histoire de cette région du monde et qu’il reste très présent dans le quotidien de centaines de millions de gens.

    C’est pour briser ce silence assourdissant que l’anthropologue algérien s’est livré à une longue enquête. Le constat final est accablant : «À Brunei, au Yémen, dans les pays du Sahel, chez les Touaregs, en Libye, dans le Sahel tunisien, en Égypte, en Arabie, en Mésopotamie, au Soudan ou à Djibouti, il n’est pas un lieu gagné par l’islam où ne se soit jamais pratiqué le commerce d’esclaves.» (…)

    Une bonne part de la main-d’œuvre servile utilisée dans le monde arabe venait d’Afrique subsaharienne – en Tunisie, le même mot, abîd, désigne indistinctement l’esclave et le Noir… – et tout particulièrement du Sahel, de l’Éthiopie ainsi que de la côte orientale du continent. Mais les Balkans et les steppes de l’Asie centrale furent également d’importants bassins pourvoyeurs.

    Combien furent-ils ? Malek Chebel estime à plus de 20 millions le « volume total de l’esclavage en terres arabes et musulmanes ». Ce nombre englobe aussi bien les captifs de guerre slaves, les concubines et les domestiques circassiennes, que les domestiques noirs achetés à des négriers ou razziés dans les villages du Sahel, les marins chrétiens capturés par les corsaires barbaresques en Méditerranée.

    Les négriers arabes auraient donc fait «mieux» que leurs homologues européens. Les uns ont, il est vrai, sévi pendant quatorze siècles, contre moins de quatre pour les autres.

    Faut-il chercher dans le Coran la cause du mal ? Le livre, certes, accepte que la condition de sujétion des esclaves par rapport aux maîtres soit maintenue en l’état, car l’islam est né dans une région du monde où l’esclavage était quasiment un mode de production.(…)

    Vivement encouragé en théorie, l’affranchissement n’a guère été suivi en pratique. De siècle en siècle, l’esclavage est devenu un fait musulman, s’inscrivant profondément dans les habitudes. Pourtant, c’est un sujet dont on ne parle pas. (…)

    Le pire est peut-être dans l’impact que l’esclavage a eu sur les mœurs politiques du monde arabe. Dans un livre récent, l’universitaire marocain Mohammed Ennaji explique en quoi il a fondé le rapport au pouvoir et donc l’absolutisme qui est encore souvent la règle dans cette partie du monde.

    Une fois le livre de Malek Chebel – dont, curieusement, les médias ont peu parlé – fermé, on ne voit plus la civilisation islamique de la même façon.

    Lire aussi:

    - Jacques Heers, l’esclavage musulman, réédité en Poche prof à la Sorbonne !
    - Pétré-Grenouilleau, qui avait subi les foudres de la bien-pensance !!!!

    Voilà donc encore une facette de cette "religion d'amour et de paix" que nos médias se gardent bien d'éclairer. Beaucoup de Philippins (entre autresq) qui ont travaillé des années comme gens de maison ou comme au-pairs en Arabie Séoudite, à Dubaï ou ailleurs en Arabie, qu'on ne paiera qu'en fin de contrat, dont on a confisqué les passe-ports et à qui on interdit de pratiquer leur religion (chrétienne) sous peine de mort, en ont déjà fait les frais. Au terme de leur contrat on les retient de force, soit on les accuse d'un quelconque méfait pour les expulser du pays, salaire confisqué. Soit elles ont été violées par un de leurs maîtres, et alors elles disparaissent ou on les juge parce qu'elles auraient provoqué l'homme... La situation est telle que les autorités philippines interdisent désormais à leurs ressortisant(e)s d'aller travailler dans ces pays. On peut également dire que les ouvriers qui y travaillent sur les grands chantiers ne sont pas traîtés bien mieux, et les trucs pour ne pas payer en fin de contrat abondent aussi... Et puis, ne voilà-t-il pas que l'esclavage sexuel revient au goût du jour, avec moultes explications d'imâms de toutes sortes sur les bienfaits d'une telle mesure... http://www.ndf.fr/international/27-07-2012/une-autorite-feminine-islamique-favorable-a-lesclavage-sexuel

    Vraiment, avec l'esclavage persistant et latent, et de telles conditions de la femme en islam, que font les féministes? Ou sont passés tous ces droits de l’hommistes et autres bobos bien-pensants qui aiment tant manifester contre Israël ? Voici le sort qui attend les femmes mais aussi les hommes en Occident si nos gouvernements persévèrent dans leur lâcheté vis à vis de l’islam et de ses defenseurs. D'ailleurs, notre futur statut d"'inférieurs" dans la société musulmane porte déjà un nom: dhimmi.

    Tijl

    Si les Européens on pratiqué l'esclavagisme, ils l'ont aussi aboli, contrairement à d'autres...

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  • Très chers,

    Je ne résiste pas au plaisir de vous faire prendre connaissance de cette lettre écrite par un arabe clairvoyant et lucide. Rien de tel pour contredire les mensonges, la délégitimation et la diabolisation systématiques d'Israël. Un vrai bol d'oxygène ! 

    Tijl

    Primo est entré en contact avec Abdulateef Al-Mulhim, officier supérieur de la marine Saoudienne, désormais à la retraite. Celui-ci a écrit un article dans Arab News paru le samedi 6 Octobre 2012. Il nous a autorisé à le traduire.

    Le printemps arabe et l'ennemi israélienIl y a trente-neuf ans, le 6 octobre 1973, éclatait la troisième guerre majeure entre les Arabes et Israël.

    Elle n'a duré que 20 jours. Les deux parties se sont affrontées dans deux autres grandes guerres, en 1948 et 1967. Celle de 1967 n'a duré que six jours.

    Mais ces trois guerres ne sont pas les seuls affrontements israélo-arabes.

    De 1948 à nos jours, de nombreux combats ont eu lieu. Certains d'entre eux étaient des conflits de moindre envergure.

    Mais si beaucoup furent des batailles furieuses, aucune n'atteignit la dimension de ces trois-là.

    Le conflit israélo-arabe est le conflit le plus compliqué que le monde ait jamais connu.

    En ce jour anniversaire de la guerre de 1973 entre le monde arabe et les Israéliens, nombreux sont, dans le monde arabe, ceux qui commencent à se poser des questions sur le passé, le présent et l'avenir de ce conflit.

    Et ces questions sont les suivantes : quel est le coût réel de ces guerres pour le monde arabe et ses habitants ?

    Mais il y a des questions les plus difficiles, qu'aucun ressortissant arabe ne veut se poser : quel est le coût réel de la non-reconnaissance d'Israël en 1948 ?

    Autre question, liée à la précédente : pourquoi les pays arabes ne dépensent-ils pas leurs richesses pour l'éducation, la santé et les infrastructures au lieu de financer des guerres ?

    Enfin, la question ultime, la plus difficile, celle qu'aucun ressortissant arabe n'ose aborder, c'est de savoir si Israël est le véritable ennemi du monde arabe.

    J'ai décidé d'écrire cet article après avoir vu des photos et des reportages sur un enfant mourant de faim au Yémen, un homme brûlé dans un souk de l’antique ville d’Alep en Syrie, le sous-développement qui frappe les populations du Sinaï en Égypte, les attentats à la voiture piégée en Irak et les immeubles détruits en Libye.

    Les photos et les reportages ont été présentés sur la chaîne Al-Arabiya, chaîne d’informations la plus regardée et respectée au Moyen-Orient.

    Le point commun entre tout ce que j'ai vu, c'est que la destruction et les atrocités ne sont pas l'oeuvre d'un ennemi extérieur.

    La famine, les meurtres et la destruction de ces pays arabes sont effectuées par les mains mêmes qui sont censées protéger et sauvegarder ces populations et construire l'unité de leurs pays.

    Donc, je repose la question: qui est le véritable ennemi du monde arabe ?

    Les pays arabes ont gaspillé des centaines de milliards de dollars et ont perdu des dizaines de milliers de vies innocentes dans leur combat contre Israël, qu'ils estimaient être leur ennemi juré, un ennemi dont ils n’ont jamais reconnu l’existence.

    Le monde arabe a beaucoup d'ennemis, mais Israël aurait dû être au bas de la liste.

    Les véritables ennemis du monde arabe sont la corruption, le manque d’éducation, le manque de systèmes de soins, le manque de liberté, le manque de respect pour la vie humaine.

    En fait, le monde arabe a eu beaucoup de dictateurs qui ont utilisé le conflit israélo-arabe pour opprimer leur propre peuple.

    Ces atrocités commises par ces dictateurs sont bien pires que toutes les guerres israélo-arabes.

    Dans le passé, il nous a été exposé les raisons pour lesquelles certains soldats israéliens attaquaient et maltraitaient les Palestiniens. En outre, nous avons vu des avions israéliens et des chars attaquer divers pays arabes.

    Mais ces attaques n'égalent en rien les atrocités actuelles commises par certains pays arabes contre leurs peuples.

    En Syrie, les atrocités ne défient-elles pas l'imagination ?

    N'est-ce pas les Irakiens qui détruisent leur propre pays ?

    En Tunisie, n'était-ce pas le dictateur aux commandes du pays qui a réussi à voler 13 milliards de dollars aux Tunisiens les plus pauvres ?

    Comment un enfant peut-il mourir de faim au Yémen, quand leur terre est réputée comme étant l'une des plus fertiles au monde ?

    Pourquoi les cerveaux irakiens quittent-ils l'Irak, un pays qui fait 110 milliards de dollars de chiffre d'affaires avec l'exportation de pétrole ?

    Pourquoi les Libanais ne parviennent-ils pas à gouverner un des plus petits pays au monde ?

    Alors, par quel phénomène les États arabes ont-ils commencé à sombrer dans le chaos ?

    Le 14 mai 1948, la création de l’État d'Israël a été proclamée.

    Un jour seulement après cette proclamation, le 15 mai 1948, les Arabes ont déclaré la guerre à Israël afin de reconquérir la Palestine toute entière.

    La guerre s'est terminée le 10 mars 1949. Elle a duré neuf mois, trois semaines et deux jours. Les Arabes l'ont perdu et l'ont appelée la Nakba (catastrophe).

    Les Arabes n’ont rien gagné et des milliers de Palestiniens sont devenus des réfugiés.

    En 1967, les Arabes, menés par l'Égypte sous la férule de Gamal Abdel Nasser, entrèrent en guerre contre Israël. Ils ont perdu encore plus de territoire palestinien et ont fait encore plus de réfugiés palestiniens, maintenant à la merci des pays qui les accueillent.

    Les Arabes ont appelé cette guerre « an-Naksah » (guerre du revers).

    Les Arabes n'ont jamais admis leurs défaites dans les deux guerres

    La cause palestinienne est devenue plus compliquée à plaider.

    Car maintenant, avec ce 'Printemps' qui n’en finit pas, le monde arabe n'a plus de temps ni d’énergie à consacrer à la cause palestinienne ou aux réfugiés palestiniens.

    Le monde arabe n’a plus de temps à leur consacrer parce que de nombreux Arabes sont devenus eux-mêmes des réfugiés, sous les attaques incessantes en provenance de leurs propres forces armées.

    Les Syriens quittent leur propre pays, non pas sous les bombes des avions israéliens, mais celles de l'armée de l'air syrienne.

    Maintenant, les cerveaux les plus intelligents parmi les Irakiens musulmans arabes quittent l'Irak.

    Au Yémen, les plus tristes des tragi-comédies humaines sont écrites de la main même des Yéménites.

    En Égypte, les habitants du Sinaï sont oubliés.

    Finalement, alors que la plupart des pays arabes sont dans un si profond désarroi, qu'est-il arrivé à l’ennemi juré des Arabes, à savoir Israël ?

    Israël a maintenant les industries et la recherche parmi les plus avancées, les meilleures universités et des infrastructures de pointe.

    Beaucoup d'Arabes ne savent pas que l'espérance de vie des Palestiniens vivant en Israël est, de loin, plus longue que dans de nombreux pays arabes.

    Ils jouissent, et de loin, d’une liberté politique et sociale bien plus importante que beaucoup de leurs frères arabes.

    Même les Palestiniens vivant sous occupation israélienne en Cisjordanie profitent de davantage de droits politiques et sociaux que certains pays du monde arabe.

    Est-il contestable qu’un des juges qui a envoyé un ancien président israélien en prison est un israélo-palestinien ?

    Le printemps arabe a montré au monde que les Palestiniens sont plus heureux et en meilleure situation que leurs frères arabes qui se sont battus pour les libérer des Israéliens.

    Maintenant, il est grand temps d'arrêter la haine et la guerre. Il est temps de commencer à créer des conditions de vie meilleures pour les futures générations arabes.

    © ABDULATEEF AL-MULHIM

    Texte original : Arabnews. Traduction Primo, avec l’autorisation de l’auteur.

    http://www.primo-info.eu/showdocs.php?rub=7&numdoc=Ed-629293648

    Le printemps arabe et l'ennemi israélien

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  • Le Socialisme en Chemise Brune.

     
    Ce week-end pluvieux, j'ouvre les pages de mon blog à un ami, Benoît Malbranque, qui est à peine plus âgé que mes élèves ! Nous avons été dans la même école, le collège de Marcq (moi quelques années avant lui...) et c'est dans cette école qu'il a mûri une grande partie de ce livre alors qu'il préparait son bac, en cours d'histoire. Aujourd'hui il termine ses études et a pris de temps de peaufiner ce remarquable essai.
    « Ce livre est né d’une déception. Lorsque l’Allemagne Nazie arriva enfin au programme de mes cours d’Histoire, je n’étais pas impatient de comprendre comment cette idéologie s’était diffusée : j’étais d’abord impatient de découvrir cette idéologie elle-même. Pourquoi elle avait séduit le peuple allemand, pourquoi elle avait entraîné la guerre, pourquoi elle signifiait la perte des libertés fondamentales — la compréhension du national-socialisme hitlérien suffirait, me disais-je, pour répondre à ces questions. Quelques semaines de cours suffirent pour me faire perdre mes illusions. Il me fallait apprendre, en somme, que le nazisme avait été totalitaire par hasard, antilibéral par hasard, anticapitaliste par hasard, et socialiste par hasard. Une déception du même ordre intervint avec l’étude du communisme soviétique. Dès le début, je refusais d’accepter que l’Histoire puisse se dérouler par hasard. » 
    Je recommande donc la lecture de ce livre à mes élèves passionnés d'histoire du XXe siècle, ou tout simplement curieux de comprendre pourquoi, le capitalisme fut l’ennemi ultime des régimes antidémocratiques : national-socialisme, fascisme, et communisme. Comme le dit Ludwig von Mises, « Les principes fondamentaux de l'idéologie nazie ne diffèrent pas des idéologies sociales et économiques généralement acceptées. La différence concerne seulement l'application de ces idéologies aux problèmes spéciaux de l'Allemagne. » Ou bien encore, comme le notera J. Fest, « l’apport original du nazisme ne se situe pas sur le plan idéologique, mais sur celui de l’exécution ; c’est-à-dire dans la minutie et la logique implacable qui présidèrent à l’application de ces plans de ‘‘rénovation’’ de la nature humaine. »
     
    Dans le chapitre "Les racines socialistes du nazisme" de son livre de 1944 : La Route de la Servitude, Friedrich A. Hayek rappelle le contexte qui a permis le triomphe du nazisme en Allemagne et du fascisme en Italie. Peu de gens sont prêts à reconnaître, dit-il, que l’ascension du nazisme et du fascisme a été non pas une réaction contre les tendances socialistes de la période antérieures mais un résultat inévitable de ces tendances.

    Les socialistes allemands et italiens n’ont fait que préparer la voie au nazisme en mettant en place des partis politiques qui dirigeaient toutes les activités de l’individu, de sa naissance à sa mort, qui lui dictaient ses opinions sur chaque chose.

    Ce ne sont pas les fascistes mais les socialistes qui ont commencé à enrégimenter les enfants dans des organisations politiques, à contrôler leur vie privée et leur pensée.

    Les nazis n’ont fait que récupérer le discours étatiste, dirigiste et interventionniste déjà popularisé par les marxistes. De nombreux dirigeants fascistes, comme Mussolini en Italie, Laval en France et Oswald Mosley en Grande-Bretagne, avaient commencé leur carrière politique en tant que militants de gauche avant de se convertir au fascisme ou à l’hitlérisme, par proximité idéologique.

    http://nicomaque.blogspot.be/2012/10/le-socialisme-en-chemise-brune.html

    Et le socialisme d'aujourd'hui ? Il suit les mêmes traces, imposition de la bienpensance, du politiquement correct, médias biaisés et manipulateurs, accusations de racisme, d'extrémisme ou de démagogie pour qui ne suit pas la ligne de pensée. Attaques personelles pour les "opposants", mises au ban d'écrivains, refus d'éditeurs et de distributeurs... On voit bien les similitudes d'esprit entre socialisme, communisme, nazisme, fascisme et islamisme sauf que les quatres derniers (et surtout le dernier) usent d'une application plus extrême des principes liberticides.

    Tijl

    Le socialisme, pas innocent...
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